L'ara Hyacinthe

L’ara hyacinthe est le plus gros perroquet existant (de 30 à 100 cm). C'est une espèce en danger !! 

Une espèce très grégaire (qui vit en grosses bandes), souvent de 100 individus et plus.

Il n’est pas rare de retrouver plus d’une espèce de ara sur un même territoire. Malgré la cohabitation inter-espèces, on constate peu d’hybridation dans la nature.

Son plumage bleu profond, cercle occulaire jaune d'or, dénudé. Petite zone de peau dénudée jaune le long de la base de la mandibule inférieure.

Femelle généralement plus petite.

Leur espérance de vie est d'environ 50 à 80 ans.

Il vit dans la forêt tropicale dense, dans la strate émergente des arbres, en Amérique du Sud.

L'ara hyacinthe vit principalement dans des contrées modérément boisées et dominées par les palmiers.

Il est très répandu dans les forêts-galeries et dans les zones boisées parsemées de broussailles. On le trouve assez couramment dans les zones de cerrado, alors qu'au sud, dans la région du Pantanal, il occupe les prairies périodiquement envahies par les eaux.

En Amazonie, il évite les forêts pluviales denses auxquelles il préfère les zones boisées de colline et les bouquets de palmiers du genre Mauritia. Dans cette région, il est confiné aux vallées et aux ravins dont les parois rocheuses sont escarpées. Ce genre d'endroits lui procure de nombreuses possibilités de nidification dans les façades des falaises.

L’ara hyacinthe se nourrit surtout de noix de palmiers, prises dans les arbres ou sur le sol. L’ara utilise son bec robuste pour entailler la noix. Ensuite, comme avec une lame, il cisaille et ouvre la noix en deux parties. Il découpe la noix de façon très nette, comme un travail fait par un être humain.

Afin d’éviter ou de limiter la prédation sur les palmiers par les aras hyacinthe, la plante s’adapte et produit au fur et à mesure des noix plus dures. Quelques aras sont quand même capables de les ouvrir avec leur bec fort.

Les jeunes générations finissent ainsi par obtenir des becs plus grands par les gènes des parents, et les becs deviennent plus robustes à chaque nouvelle génération.

A plus

Benjamin